démarche de rénovation d’une maison

Les aides financières à mobiliser dans la démarche de rénovation d’une maison

Vous êtes propriétaire d’un ancien logement et vous souhaitez le réhabiliter ? Bien, mais avant d’annoncer les travaux, planifiez votre équipement, préparez votre budget et tenez compte des subventions de l’État. En effet, le gouvernement accorde des assistances directes et indirectes pour les tâches de réparation sous certaines conditions. Voici une liste non-exhaustive de vos possibilités.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)

Ce crédit est destiné à la rénovation des logements achevés depuis plus de 2 ans. Pour en bénéficier, il faut faire appel aux professionnels reconnus garants de l’environnement. Les matériaux sont également fournis et installés par la même société.

L’écoprêt taux zéro (PTZ)

C’est une aide au financement des activités de rénovation énergétique à taux zéro dans le but de diminuer la consommation en énergie du foyer. Sont éligibles, les logements de plus de deux ans. Le montant de l’emprunt peut aller jusqu’à 30 000 € si votre maison a été construite avant 1990. La période de remboursement s’étale sur 15 ans. Cette aide concerne les travaux effectués par un professionnel RGE dans votre résidence principale, et elle est cumulable avec le CITE.

L’aide de l’ANAH

L’Agence Nationale de l’habitat (ANAH) octroie un soutien aux propriétaires qui ont des ressources modestes. Trois modules d’aide peuvent être distingués :

Habiter Mieux

Les aides « Habiter Mieux » permettent de lutter contre la précarité énergétique dans le cadre du plan national de rénovation énergétique des bâtiments afin que les foyers retrouvent un confort énergétique.

Habiter Sain et Habiter Serein

Ces programmes ont pour finalité de permettre aux propriétaires éligibles de procéder à des travaux de rénovation des logements.

Deux sortes de financement peuvent être accordées en fonction de l’état du domaine : « Habiter Sain » et « Habiter Serein »

Habiter Facile

Elle touche les occupants avec des difficultés personnelles telles que la vieillesse ou le handicap. Les travaux concernés par cette subvention peuvent être en lien avec l’aménagement de la douche, la pose d’un siège de bain mural, l’installation de volets automatisés, ou encore l’installation d’un monte-escalier électrique.

L’exonération temporaire de la taxe foncière

Elle est possible pour les propriétaires d’un logement antérieur à 1989. Leur commune peut offrir une exonération totale ou partielle de leur charge foncière pour accomplir des travaux de rénovation énergétique.

Elle peut s’étaler sur 5 années. Cependant, un temps d’attente de 10 ans sera nécessaire pour en demander une nouvelle.

La TVA à taux réduit

La réduction du taux de la TVA de 5,5 % donne la possibilité à l’occupant d’effectuer les renouvellements thermiques à moindre coût. Les conditions sont : engager un professionnel RGE, posséder un logement de plus 2 ans.

Pour conclure, il faut se renseigner sur les subventions de l’État à portée de main avant de commencer les activités de réparation, surtout si la somme demandée auprès de ces institutions est incluse dans le montant des budgets de réhabilitations. Ces informations sont primordiales pour une démarche de demande d’allocations, car elles peuvent permettre d’augmenter ou de diminuer le montant maximum des travaux de rénovation.